Sunday 2 December 2012

HAIM - West coast, best coast

"They play rock music. They play it well." 
We are hunted






La base: Un nom de famille, devenu nom du groupe.


Hometown: Los Angeles, US



Lineup: Les soeurs Haim. C'est à dire Danielle Haim (chant et lead guitar), Alana Haim (chant, claviers et percussions), Este Haim (chant et basse), respectivement âgées de 22, 19 et 24 ans. 

Et l'intru , Dash Hutton (drums).








Haim ou un groupe indie-pop sympa à écouter, qui présente et s'accroche à un univers inspiré des 80's-90's, comme on en voit beaucoup ces temps-ci. 

Haim mélange des influences pop, folk et r'n'b. Elles confient d'ailleurs avoir pour influences des divas du r'n'b telles que  Aaliyah, les Destiny’s Child ou encore Mariah Carey. 
2012 semble être une année de tolérance pour ces groupes émergents, puisque il est aujourd'hui tout à fait acceptable, voire légal, de se revendiquer être un groupe de rock, et d'à la fois affirmer adorer Mariah Carey, l'une des divas les plus bankables du r'n'b des 90's. 
Somme toute, on revient à l'idée de départ, un univers inspiré de cette décennie. 





Effectivement, le groupe est ouvert à différentes inspirations, c'est pourquoi nous découvrons par la suite que Haim a partagé la scène avec Julian Casablancas, ainsi qu'avec la très pop Ke$ha, et que le groupe fera la première partie de Florence and the machine lors de leur tournée au Royaume-Uni et en Irlande ce mois-ci.

En bref Haim, c'est 3 soeurs et un mister, qui étudient la musique brésilienne, reprennent Fleetwood Mac, jouent sur scène avec Jenny Lewis et adorent Beyoncé. 


Ce mélange improbable donne quelque chose d'assez incroyable, et qui me rappelle un groupe de quatre filles, également de Los Angeles (West coast forever), lui aussi indie-pop, Dum Dum Girls.

Même si ces dernières se targuent plutôt d'être influencées par Patti Smith, Billie Holliday ou les Beach boys.







Haim et leur EP "forever", risquent de continuer de faire parler d'eux.
http://haimtheband.com/



I.S

Sunday 29 January 2012

Casting doubt on


We are thus protected of thousand details which could at once either make us get close to him, or on the contrary separate us from him; the way he moves his hands, his look, the tone of his voice, a harmless tic, the smell of his perfume, etc. 
He is totally disembodied and he is reduced to words that he chooses and manages. 


He thus lends himself to the fact that we idealize him and plan on him all our fantasies
Our dreams of prince charming (or of charming princess). But also the part of ourselves which always remain dissatisfied. 


Because none of our love stories in the real life can fulfil us. (Fortunately! Because we wouldn't have anything left to wish...).




Pont des arts, Paris.


Saturday 21 January 2012

C'est quand le bonheur?



" Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents. "

 Google juge cette phrase comme la définition parfaite du mot bonheur, mot qui regroupe un assortiment d'émotions opposées au stress, à l'inquiétude ou au trouble et qui diffèrent selon les personnes. 
Est-il caché dans un coin de notre armoire? Un coin de notre mémoire? Ou devons-nous seulement l'attendre patiemment, comme un messie? 
Est-il soleil, chaleur, et détente? Ou bien rires, allégresse et quelques verres de trop?
Pour ma part, lorsque je fais travailler ma mémoire, le mot bonheur se rattache vite à un feu d'artifice sous fond de Michael Jackson, à une époque où les mots souffrance, stress et inquiétude ne faisaient pas encore partie de mon vocabulaire. 


Comment en sommes-nous arrivés là? 
Pourquoi les psychologues, thérapeutes et autres professionnels de santé sont-ils si indispensables aujourd'hui? 
Pourquoi des gens gagnent des millions à faire rire les autres, et surtout pourquoi ces autres en ont-ils tant besoin? 
Pourquoi "80 millions de boîtes de tranquillisants consommées chaque année"?  
Pourquoi des individus vont-ils confier leurs secrets du bonheur sur une chaîne nationale à forte audience? 
Sommes-nous si blasés de tout ce que nous possédons que nous ne savons plus apprécier les petits moments que l'on vit chaque jour et qui nous rappellent que le bonheur est ici, au coin de la rue, au creux de notre main, de notre destin? 


 Je me souviens de ce reportage dans lequel le rugbyman Frédéric Michalak rendait visite à ce peuple vietnamien, un peuple préservé de la modernité et pour qui le mot bonheur était une évidence. Alors un d'eux a demandé au rugbyman français pourquoi nous-autres occidentaux étions si malheureux puisque nous avions tout ce que nous voulions, et celui-ci était incapable de répondre à cette question.
N'est-ce pas significatif de l'époque à laquelle nous vivons?
Existe-t-il des gens heureux ou le malheur est-il une fatalité?




"Envole moi" disait G. Et "remplis ma tête d'autres horizons et d'autres mots".




LESS IS MORE ; Chee Seong Foo